Archive pour octobre 2015

L’Ami Christophe rejoint Lavaux

dimanche 4 octobre 2015

Or donc, gentes dames et nobles sires, le seigneur d’Yvorne a quitté son château au bord de la route cantonale, à côté du camping du même nom, pour envahir un nouveau territoire. Oui, Christophe et Nadine Rod ont rejoint leurs vassaux en Lavaux, quittant cette Roseraie à la géographie improbable pour hériter de ce superbe donjon sur le lac qu’est l’Auberge de Lavaux, à La Conversion, là même où le sieur Jacky Vuillet déclinait avec gouaille une gastronomie appliquée et classique pour le plus grand bonheur de ses clients.

Pour l’enfant du Gros-de-Vaud et la native du Bas-Valais, rejoindre la périphérie lausannoise est soudain devenu une évidence tant leur clientèle à Yvorne se faisait paresseuse. Comme ils l’ont constaté tous les deux, ceux qui venaient déguster la solide cuisine du grand gaillard descendaient souvent de la capitale dans le Chablais faire bombance. Enfin… un peu moins souvent ces derniers temps !

Ordonques voici nos amoureux sur leur nouveau domaine, tout ragaillardis, tout joyeux, encore un peu épatés de leur audace mais réjouis que le succès soit déjà au rendez-vous. Côté café, Christophe s’amuse de plats plus simples, décline les mets canailles qu’on ne trouve plus beaucoup, des tripes à la milanaise jusqu’aux rognons à la sauge, de la désossée de pied de porc jusqu’à la langue aux câpres. C’est goûteux, généreux et ça fait plaisir aux gourmands qui ont répondu présent.

Côté gastro, il prolonge sa carte d’Yvorne, avec quelques audaces plantées sur de belles bases classiques. La vue est superbe, tant depuis le restaurant tout vitré que depuis la jolie terrasse en surplomb. Nadine et Pietro reçoivent avec tellement de chaleur qu’on est déjà heureux avant de manger. Et la cave? La cave pour le moment conjugue les crus suisses qu’a laissés Jacky et les cartons amenés du Chablais. Connaissant le patron, le chasselas a de beaux jours devant lui sur la carte, mais les vins suisses et français sont nombreux, des plus grands aux plus surprenants. On sent que les Rod se sentent bien dans leur nouveau fief.

Dave


Philippe l’unique

dimanche 4 octobre 2015

Sale coup qu’il nous a fait, le Rochat, arraché sur son vélo un beau jour de juillet. J’y repensais l’autre jour en lisant l’excellent dossier spécial du «Canard enchaîné», qui démonte les petits arrangements des grands chefs français. Car ces grands noms hexagonaux, à quelques exceptions près, semblent prêts à toutes les compromissions télévisuelles, à tous les arrangements pécuniaires avec les grands de l’agroalimentaire. Pour un Bras ou un Passard, restés fidèles à leurs exigences qualitatives, combien ont succombé aux sirènes de la renommée et de l’argent tout en proclamant à tout vent leur intégrité. Combien d’autres, sans beaucoup de talent ni de travail, connaissent la célébrité pour avoir joué dans le scénario de MasterChef ou de Top Chef, pour s’être montrés aussi cool que Cyril Lignac ou avoir joué la colère comme Philippe Etchebest?

En face, Philippe Rochat l’avait joué à sa façon, fidèle en amitié comme en qualité, ne dérogeant jamais à sa ligne du fond de sa cuisine ou en enfourchant sa bécane. Sa spontanéité, son honnêteté, sa franchise vont nous manquer. Parce qu’il était unique, lui!

Dave


Eraldo Viberti

dimanche 4 octobre 2015

L’Azienda Agricola Eraldo Viberti est un domaine de six hectares divisé en trois types de production: deux hectares dédiés au Dolcetto, deux au Barbera et deux au Nebbiolo, le cépage utilisé pour le Barolo. Tous les vignobles sont situés à La Morra, dans le petit village de Santa Maria. Depuis le millésime 1987, Eraldo Viberti a commencé à produire du vin sous son nom après avoir fourni des années durant la coopérative locale. Le point de départ de cette grande aventure est basé sur les valeurs de respect pour la terre et le travail lié à la tradition. Les vignes sont cultivées de manière biologique. Les raisins sont sélectionnés pour obtenir la plus haute qualité. La récolte est faite à la main.

À la cave aussi, les vinifications sont respectueuses de la qualité intrinsèque du raisin.  Le Dolcetto est vinifié en cuve. Un vin léger et fruité aux notes de griottes, avec un palais rond et tendre et des tannins fondus.

Le Barbera va plutôt dans de petits foudres de chêne pendant vingt mois, ce qui lui permets de développer des aromes puissants et expressifs de chocolat et de café et une très belle structure en bouche, longue et riche avec une finale souple et des tannins fondus.

Le Nebbiolo est vinifié en barriques. Un vin complexe avec un premier nez discret. Puis, après quelques minutes, il s’ouvre avec des aromes très typés de cerise noire et une touche grillée, un palais expressif, velouté et des tannins parfaits.

Quand au Barolo, vinifié aussi en barrique, il est juste spectaculaire. Un nez explosif aux parfums de fruits noirs et d’amande torréfiée. Une tenue exemplaire en attaque. Puis la bouche se fait dense et opulente et finit tout en élégance avec des tannins splendides.

Eraldo Viberti

Santa Maria la Morra


Az. Ag. di berardino

dimanche 4 octobre 2015

L’Azienda Agricola Di Berardino est née d’une intuition du propriétaire, Fausto Di Berardino, avec l’intention de promouvoir ses vins à travers la beauté de la région des Abruzzes. Les vignobles s’étendent sur huit hectares, tous répartis sur les collines du Val di Fonte Vecchia et de la Villa Caldari dans la province de Chieti. Toutes les parcelles ont été transformées des méthodes agricoles traditionnelles en culture biologique. Nous avons sélectionnés trois vins du Domaine pour notre série de l’abonnement de cet automne :

Un Pecorino Terre di Chieti DOC, un blanc au nez très expressif avec des notes d’agrumes et de fruits exotiques, un vin frais et fruité en bouche, une belle tenue et une finale douce. Le Rosasera de Montepulciano de l’appellation Cerasuolo d’Abruzzo DOC au parfum de rose et de cassis, un bel équilibre en bouche avec une belle fraicheur et une touche légèrement acidulée. Et le Fontevecchia, un cent pour cent Montepulciano d’Abruzzo DOC, au nez complexe de fruits rouges avec des notes de cuir et de tabac. Un palais tendre et rond avec une belle longueur et des tannins souples et agréables.


La Toscane

dimanche 4 octobre 2015

Cet été, la Toscane a été le cadre des vacances de Giorgio. Et même en congé, il n’a pas pu s’empêcher d’aller voir nos amis vignerons de Fibbiano et de San Donatino. Et comme il est très méticuleux, il a poussé la visite de la région à rencontrer d’autres producteurs, spécialement dans l’appellation Chianti Classico. Et c’est comme ça qu’il a fait la connaissance d’Enrico Pozzesi de la Fattoria Rodàno de Castellina in Chianti. On se réjouit déjà de vous faire découvrir les superbes vins de ce domaine dès cette fin d’année. Ils composeront certainement la série de l’hiver de notre abonnement « Découverte ».