Archive pour juillet 2010

Vinsnews N°31

mercredi 7 juillet 2010


Vinsnews Air Cinéma

mercredi 7 juillet 2010

 

Sur la place du village d’Aran/Villette, Projection dès la nuit tombée, Prenez votre siège (et un gros pull!), Boissons et glaces au bar, (À l’intérieur en cas de pluie)

Vendredi 16 juillet

« ZELIG » de Woody Allen (1983)

Avec Woody Allen et Mia Farrow. Bien avant la numérisation, Woody Allen réalisait ici un film dans lequel son personnage était inclus dans des séquences d’images historiques, avec des techniques quasiment indécelables.Leonard Zelig est un homme-caméléon : en présence de gros, il devient gros ; à côté d’un noir, son teint se fonce ; parmi les médecins, il soutient avoir travaillé à Vienne avec Freud, etc. Bien sûr, les médecins s’intéressent à son cas sans en percer le secret, jusqu’au jour où le Dr. Fletcher s’isole avec Zelig et arrive à le soigner sous hypnose. Malheureusement pour Zelig, on lui attribue aux quatre coins du pays un rôle d’époux différent et condamné par la société, Zelig replonge… C’est en Allemagne et dans le rôle de nazillon qu’Eudora Fletcher, amoureuse, le retrouve finalement.

Et samedi 17 juillet

« LES ARISTOCHATS » Disney (1970)

Un grand classic des studios Disney réalisé par Wolfgang Reitherman. À Paris, en 1910, une riche vieille dame, Adélaïde de Bonnefamille, rédige un testament par lequel elle lègue toute sa fortune à sa chatte angora Duchesse et à ses trois chatons, Marie, Toulouse et Berlioz. Mais son cupide majordome Edgar, qui doit hériter de tous les biens à la mort des chats, décide de hâter la procédure en se débarrassant définitivement de toute la famille féline. Mais le projet est mis à mal par deux chiens de ferme, Napoléon et Lafayette, et Duchesse et ses enfants se retrouvent abandonnés loin de leur maison qu’ils n’ont jamais vraiment quittée auparavant. Heureusement pour eux, Thomas O’Malley, un séduisant chat de gouttière, les sauve de ce mauvais pas. Grâce à lui, ils vont découvrir la bohême parisienne (incarnée par Scat Cat et son cat-band) avant de retrouver leur cher foyer et leur non moins chère maîtresse.

 

 


Le Mélèze

mercredi 7 juillet 2010

Souvenez-vous ! En 2005 nous avions eu la folie d’acheter un mélèze situé dans les forêts de la commune de Villette. Ce mélèze a été abattu par les bûcherons du lieu, puis scié par George, le cousin d’Echallens. C’est dans sa scierie que les planches ont séché pendant quatre ans. En été 2009, nous avons amené ces planches chez notre tonnelier Roland Suppiger à Küsnacht. Il nous a fabriqué deux barrique de 225 litres, une de 400 litres et deux de 125 litres. Dans le même temps, nous avions planté une vigne de Païen. La première récolte de cette vigne fut donc vinifiée dans une barrique de 225 litres et un assemblage de rouges dans celle de 400 litres. Au printemps de cette année, première dégustation… Emotion… Découverte de parfums, magiques voyages de goûts et de saveurs inconnues dans une cave vaudoise. Une question nous traverse alors l’esprit. Nous nous attendions à des parfums de résine, style vin grec. Eh bien non ! Surprise totale. Finesse et voyage dans des roseraies. On se croirait dans un jardin anglais. Magnifique ! Le mélèze de Villette n’a pas les mêmes caractéristiques que ses cousins valaisans. Alors d’où vient- il ? Martial Vurlod, garde-forestier du lieu, me conte alors une histoire. « Comme il n’y a pas de mélèzes dans notre région, une analyse  génétique a été faite sur d’autres arbres de même espèce, plantés aux environs de Lausanne. Ton mélèze a des origines génétiques des Sudètes (Sud de l’Allemagne). En effet, ton arbre a environ 150 ans. Eh bien à cette époque-là, les gens qui voulaient étudier la science de la forêt (baptisée « Sylvie-Culture » par le soussigné…) allaient « aux Allemagnes ». Ils écrivaient de temps à autre à leurs parents et fiancées et mettaient dans les enveloppes des graines d’arbre : ces graines ont été semées par les destinataires et c’est ainsi que le mélèze de tes barriques est né ». Nous continuerons cette aventure. L’hiver prochain, un nouveau mélèze sera abattu pour donner vie à de futurs tonneaux. Ainsi, vous pourrez découvrir ce nouveau vin blanc, un païen à l’habillage particulier, dans le courant de septembre. L’assemblage de rouges, qui mûrit dans la barrique de 400 litres, sera pour plus tard. Réjouissez-vous, amis explorateurs !


Le Lausannois

mercredi 7 juillet 2010

Les cépages ont des noms de famille parfois étonnants et j’en sais de cocasses qui les habillent à merveille, des noms bien français. Des vrais comme Pinot blanc, Pinot gris et Pinot noir, Gamay, Gamaret , Garanoir,  Syrah, Merlot et Cabernet. Chardonnay, Petit Rhin, Sylvaner, Traminer  et Gewürztraminer. Païen, Haïda, Rèze, Arvine, Amigne et Humagne blanc. Humagne rouge, Grenache, Tanna et César noir. Galotta, Garanoir, Carminoir, Cornalin et Viognier. Charmont, Aligoté, Marsanne et Muscat. Sauvignon blanc, Ancellota, Bondola, Cornalin, Diolinoir. Le Durize Ouriou, le Mayolet, le Roussin de Morgex et le Vuillermin. Le Vien de nus, le Crovassa, l’Eyholzer, le Fumin, le Goron de Bovernier, l’Himbertscha, le Lafnetscha, le Ner d’Ala, le Petit-Rouge, le Planscher, le Premetta, le Prié blanc. Mais il y en a un, qui a un nom bien connu de « par chez nous », un de ces cépages, qui est vaudois cent pour cent, du moins le croit-on. Un nom ? Que dis-je… un titre, une culture, une âme, un art de vivre, une philosophie, une raison d’exister, un roi… Ce cépage, vaudois peut-être, a bien entendu une « épéclée » de sobriquets .On l’eut appelé donc, Plant Blanchette, ou Plant de La Vaux, Rougeasse, Blanc de Launay, Fendant de Morges ou même Fendant de France à grosses grappes. Une honte ! On l’appelait aussi Plant Coley, Cendré, et pour faire un peu royaliste, on l’a même nommé …. De Fontainebleau. Même que quelques pays voisins comme le Valais, Neuchâtel, Zürich, Genève, la Savoie, et la Sarkosie ont voulu nous le prendre et se l’approprier, ce nom. Nom de nom ! Alors nous, Vaudois, on l’a appelé « Lausannois » ! Imaginez qu’on ait pu le nommer Lausannois ou Luzannois en 1612 déjà ! Le Chasselas, notre Chasselas à nous !  On trouve des écrits dans une étude très précise de Monsieur Vouillamoz, chercheur à l’Université de Neuchâtel, qui nous explique toute l’origine du Chasselas. Et il est passionnant de découvrir l’origine de ce cépage magique. On découvre par exemple qu’en Valais, le Chasselas n’est arrivé qu’en 1848, sous le nom de Fendant Blanc. Ce nom est resté et en terre vaudoise, le Lausannois est devenu Chasselas. A quand un cépage « Brélaz », me direz-vous ?!?… Lequel, ma foi, rime déjà avec Chasselas… ‘Reusement que ce cépage ne se termine pas par Jaggi, c’aurait rimé avec « gaggi »… Santé à vous, amis Vaudois, et belle et bonne visite de notre millésime 2009 !


Le Café des Avenues

mercredi 7 juillet 2010

Depuis le 20 mai dernier, une nouvelle adresse est née à Lausanne. À la  recherche d’un établissement depuis plus de deux ans, Katia et Javier ne croyaient plus trop à ce projet, absorbés qu’ils étaient par un heureux évènement, la naissance d’une petite fille. Le hasard fait toutefois bien les choses et après avoir décollé les tapisseries d’un ancien restaurant marocain, ils découvrent les vestiges de la Brasserie de Montchoisi, bien connue dans les années cinquante. L’idée de faire renaître le bar central a germé et celui-ci a désormais une nouvelle vie avec une touche de modernité, voulue dans un cadre épuré où la boiserie domine avec élégance. L’endroit est spacieux et on n’a pas voulu que les tables se touchent. Au fond, on trouve un salon lounge avec un baby-foot pendant la durée du Mondial ! Javier Fernandez, patron et cuisiner de formation, est d’origine espagnole. Il  propose une cuisine de saison avec des produits frais locaux, voire régionaux, et surtout « pas de surgelés » , selon le credo de la maison. Une cuisine simple sans esbroufe où la qualité est toujours au rendez-vous. Deux propositions sont permanentes, l’entrecôte parisienne et les tagliatelles fraîches. Le reste est revu de façon hebdomadaire. « On retravaille des plats traditionnels qui permettent de retrouver les saveurs de la cuisine de nos grand-mères », précise le chef, afin que l’on se sente comme à la maison. Le couple s’est rencontré dans la restauration, Katia gère donc la brigade du service. Situé aux confins des avenues Jurigoz, Montchoisi et C.-F Ramuz le nom était tout trouvé, d’autant plus que le Café des Giratoires  aurait manqué cruellement de poésie ! N’hésitez pas à réserver cette excellente adresse pour vos  formules brunch le samedi et le dimanche de 10h à 15h, vous y découvrirez une belle carte des vins proposée par vos « Fous du Roi » préférés.