Archive pour juillet 2009

Le Bourg-Plage !

jeudi 2 juillet 2009

 Le Bourg Plage est une extension estivale du café-théâtre du Bourg à la rue du même nom. Mais c’est surtout un lieu magique ou l’on se sent comme en vacances. C’est une grande terrasse située sous l’arche ouest du Pont Bessières avec des palmiers, des chaises longues, un billard et un baby-foot. Un grand bar est là aussi auquel vous pouvez commander un verre de vins, une bière ou une Piquette…. Vous pouvez également y déguster un petit encas concocter par l’équipe de « Passe-moi le Sel » traiteur de la rue du Tunnel. Une équipe très accueillante vous recevra pour autant qu’il ne pleuve pas trop fort et qu’il ne fasse pas trop froid. Le bonheur n’est, parfois, pas si loin de chez nous et même au centre-ville de Lausanne.

  


L’Auberge aux 4 vents

jeudi 2 juillet 2009

L’auberge aux 4 vents est née en 1998 sur le domaine de Grandfey. Ce dernier, construit à la fin du 17ème siècle a prêté son nom au quartier ainsi qu’à la route au bout de laquelle se trouve le pont de Grandfey. Grandfey dérive du latin : grande Fagus signifie « Grands hêtres » et désigne les deux immenses fayards ombrageant la terrasse de l’ Auberge. La famille de Boccard a construit la maison au 17ème siécle et s’en servait comme résidence d’été et refuge de chasse. Au rez-de-chaussée, traversé d’un long couloir au centre comme dans les vieilles fermes, se trouvaient les pièces d’économie, une grande cuisine voûtée et une salle pour rassir le gibier. Les chambres étaient au premier, le bel étage plus haut que le rez. Dans la seconde moitié du 18ème siècle, la maison appartenait à la famille patricienne Brünisholz. Rachetée en 1783 par Marie-Anne-Elisabeth de Boccard, la propriété est transmise par héritage et par mariage dans les familles Lalive d’Epinay, de Diesbach, de Belleroche et pour la troisième fois à la famille de Boccard. Alors que Madame Modzelwska, née Isabelle de Diesbach en était propriétaire, elle y éleva des chiens de chasse et créa le cimetière des chiens dans le parc, entouré de hauts buis. En 1958, l’industriel Robert Burrus, descendant de la dynastie du tabac de Boncourt dans le Jura, lui-même fabricant de cigarette à Zürich s’est installé avec sa femme et ses huit enfants dans le Château de Grandfey. Il y est décédé en 1996. Un an plus tard, les biennois Res Balzli et Catherine Portmann achètent le domaine et le transforment en hôtel-restaurant pas comme les autres avec l’aide de l’artiste Olivier Suter. Ce véritable bain de nature vous invite à paresser. La fantaisie des huit chambres et la cuisine originale et raffinée vous transportent dans un ailleurs proche de chez vous. En 2005, Res Balzli achète le Château de la Corbière à Estavayer-le-Lac et le lègue ainsi que le Château de Grandfey à la fondation « Pays des Merveilles » à laquelle appartient déjà l’immeuble « Kreuz » à Nidau. En janvier 2006, la gérance de l’établissement est confiée à une équipe de cinq anciens employés, Sandra Gessler, Emmanuel Gremaud, Jean-Christophe Piguet, Arnaud Nicod et François Baumann, pour que perdure la magie des lieux propices au repos et à la rêverie…


San Donatino

jeudi 2 juillet 2009

Depuis Firenze, il faut prendre l’autostrada en direction de Siena jusqu’ à Poggibonsi. Puis, les nombreux lacets de la route de Castellina in Chianti nous amène jusqu’à un petit chemin de terre marqué d’un écriteau : Podere San Donatino. Une forêt de hêtres et de noisetiers nous amère aux oliveraies qui bordent le domaine. La maison se dresse là, accrochée aux flancs de cette colline de Toscane. L’architecture typique de pierre est respectée. Les olives arrivent par remorques entières et la cave dégage des arômes de fermentation. Nous sommes au début du mois de novembre et Madame Maria Cristina Diaz nous attend. Elle est venue s’installer dans cette belle région avec feu son mari Léo Férré en 1970. Ils s’y ont fait revivre ce domaine en parallèle de la carrière de ce grand poète. C’est aussi le rendez-vous des amis, dont Picasso qui leur dessinera cette chouette toujours présente sur les étiquettes des vins . Nous passons un moment grandiose et la dégustation nous ravis. Nous croisons à nouveau Madame Diaz lors de Vinitaly 2009 à Verona. Et, dès lors, nous avons ses vins à notre catalogue. Des vins dignes des plus grands toscans.

 Le Chianti Classico Poggio ai Mori 2006 est un cent pour cent Sangiovese vinifié traditionnellement avec une cuvaison de 15 à 20 jours et un élevage en cuve de 18 mois. Un nez épicé aux notes de fruits mûrs et un palais savoureux, tannique et tout en rondeur.

 Le Poggio ai Mori Riserva 2005 est assemblé avec 10 % de Cabernet et après le cuvage de 20 jours, il est élevé 2 ans en fût de chêne de 30 hectolitres. Un nez puissant, légèrement éthéré et un palais riche, velouté et complexe compose ce vin. Deux vins de pur plaisir pour les amateurs avertis…

   


Domaine Chabrier, le Suisse d’Uzès !

jeudi 2 juillet 2009

Le personnage hors norme qu’est Patrick Chabrier et ses vins ont su séduire les Fous du roi. Ce vigneron de la région du Gard est un amoureux inconditionnel de la Suisse, à tel point qu’il a acquit récemment quelques arpents de vignes en Valais ; où il a planté son cépage favori la petite arvine. Agé de 44 ans et débordant d’énergie Patrick Chabrier et son accent plein de soleil fait rêver les helvètes en mal d’exotisme. Installé à Bourdic proche d’Uzès depuis 1925 la famille Chabrier a fondé la coopérative vinicole du village en 1928. Succédant à leurs parents en 1988, Patrick et son frère Christophe ont créé leur propre cave en 1998. Ils cultivent un domaine de 135 ha  dont 60 sont consacrés à la vigne sur les communes de Bourdic, Arpaillargues, Garrigues Sainte-Eulalie et Uzès. Très actif dans les organismes professionnels Patrick Chabrier milite pour la création d’une AOC Duché d’Uzès afin de quitter les vins de Pays.

Nous avons sélectionné pour vous :

Garrigue d’Aureillac blanc 2007 VDP Duché d’Uzès : 70% de viognier, 20% de grenache blanc et 10% de marsanne. La fermentation s’est déroulée en fûts avec bâtonnage des lies puis 12 mois d’élevage. Il présente des reflets or blanc ; au nez des notes de noisette, de vanille et d’abricot sec, de jacinthe et de mandarine. L’attaque est onctueuse et dense, la bouche d’une grande douceur. Bonne persistance sur une finale réglissée.

Garrigue d’Aureillac rouge 2007 VDP Duché d’Uzès : 80% syrah, 15% grenache, 5 % carignan. Vin à la robe rouge grenat, reflets violacés. Le nez est très complexe avec des notes de cèdre, de myrtille et d’olive noire. Tanins fondus, bouche pleine, longue finale sur des parfums épicés.

Rosé Vignoble Chabrier Pays d’Oc 2008 :   50% syrah, 50 % grenache. Débourbage statique et assemblage après fermentation. C’est un rosé d’intensité moyenne, une teinte framboise et violine. Nez marqué par le cassis et la vanille.

 PS : Ces trois vins sont dans la série d’été de l’abonnement découverte. Pour vos inscriptions voir en dernière page ou sur le site internet www.lesfousduroi.ch.