L’Auberge aux 4 vents
L’auberge aux 4 vents est née en 1998 sur le domaine de Grandfey. Ce dernier, construit à la fin du 17ème siècle a prêté son nom au quartier ainsi qu’à la route au bout de laquelle se trouve le pont de Grandfey. Grandfey dérive du latin : grande Fagus signifie « Grands hêtres » et désigne les deux immenses fayards ombrageant la terrasse de l’ Auberge. La famille de Boccard a construit la maison au 17ème siécle et s’en servait comme résidence d’été et refuge de chasse. Au rez-de-chaussée, traversé d’un long couloir au centre comme dans les vieilles fermes, se trouvaient les pièces d’économie, une grande cuisine voûtée et une salle pour rassir le gibier. Les chambres étaient au premier, le bel étage plus haut que le rez. Dans la seconde moitié du 18ème siècle, la maison appartenait à la famille patricienne Brünisholz. Rachetée en 1783 par Marie-Anne-Elisabeth de Boccard, la propriété est transmise par héritage et par mariage dans les familles Lalive d’Epinay, de Diesbach, de Belleroche et pour la troisième fois à la famille de Boccard. Alors que Madame Modzelwska, née Isabelle de Diesbach en était propriétaire, elle y éleva des chiens de chasse et créa le cimetière des chiens dans le parc, entouré de hauts buis. En 1958, l’industriel Robert Burrus, descendant de la dynastie du tabac de Boncourt dans le Jura, lui-même fabricant de cigarette à Zürich s’est installé avec sa femme et ses huit enfants dans le Château de Grandfey. Il y est décédé en 1996. Un an plus tard, les biennois Res Balzli et Catherine Portmann achètent le domaine et le transforment en hôtel-restaurant pas comme les autres avec l’aide de l’artiste Olivier Suter. Ce véritable bain de nature vous invite à paresser. La fantaisie des huit chambres et la cuisine originale et raffinée vous transportent dans un ailleurs proche de chez vous. En 2005, Res Balzli achète le Château de la Corbière à Estavayer-le-Lac et le lègue ainsi que le Château de Grandfey à la fondation « Pays des Merveilles » à laquelle appartient déjà l’immeuble « Kreuz » à Nidau. En janvier 2006, la gérance de l’établissement est confiée à une équipe de cinq anciens employés, Sandra Gessler, Emmanuel Gremaud, Jean-Christophe Piguet, Arnaud Nicod et François Baumann, pour que perdure la magie des lieux propices au repos et à la rêverie…