L’Auberge de Montheron

22 novembre 2016
Voici déjà cinq ans que Romano Hasenauer a rouvert les portes de ce lieu historique et magique, situé dans le Gros-de-Vaud, sur la commune de Cugy. À l’intérieur de l’auberge, tout a été refait avec goût. Un soin tout particulier à été apporté à l’image et à la décoration. Nathalie Rais en fut la créatrice. Le mobilier est récupéré d’anciens établissements publics et les plateaux des tables sont taillés dans différentes essences en provenance des forêts avoisinantes. La terrasse et le jardin, accessibles à la belle saison, sont des lieux où le temps change de vitesse. Tout devient lent et tranquille. Une belle salle des fêtes attenante est proposée pour des manifestations privées, séminaires et autres mariages.
Après ces quelques années, l’Auberge a trouvé son équilibre avec une cuisine raffinée et accessible grâce au Chef Rafael Rodriguez. Cette manière contemporaine et audacieuse est récompensée par l’édition du Gault & Millau 2016 par une note de quatorze sur vingt. Il propose des plats très originaux, tous à base de produits locaux, dont l’un est réalisé avec du verjus produit par Les Fous du Roi.
Nous élaborons aussi pour cet établissement comme pour son voisin des bois du Jorat, l’Auberge du Chalet-des-Enfants, d’autres boissons, comme du vin de noix ou de l’hypocras. La dernière nouveauté est un vin spécial appelé “vin orange” qui pourra se déguster à partir de l’été prochain. Ce vin est issu de Pinot gris. La particularité est sa vinification faite comme pour un vin rouge. Directement après la récolte, le raisin est égrappé, puis il est cuvé durant une dizaine de jours avec les peaux du raisin pour y amener une structure tannique. Il est ensuite pressé lentement dans un vieux pressoir manuel en bois. Un vin naturel dont les raisins sont de culture biologique et la vinification sans intrant. Seule une petite dose de sulfite y sera apportée avant la mise en bouteille.

Cochon de lait du Gros de Vaud au verjus, amandes et coing

1 petit cochon de lait entier d’env. 2.5 kg
200 grammes de saindoux
Laurier, thym, origan, sel, poivre
4 dl d’eau – 1 tête d’ail – 3 dl de verjus
Mélanger le saindoux, le sel et les aromates, enduire le cochon entier. Le poser dans une rôtissoire, ajouter l’eau et la tête d’ail défaite, placer dans un four préchauffé à 150° C et cuire pendant 1h30. Sortir du four, réserver le cochon au chaud. Ajouter le verjus dans la rôtissoire, faire réduire à feu vif des 2/3. Filtrer et lier à la maïzena si nécessaire, rectifier l’assaisonnement et réserver.
Purée de châtaignes à l’ail :
50 g de châtaignes cuites et épluchées
1 gousse d’ail – 15 g de mie de pain rassis
60 g d’eau – 5 g de verjus – Sel
75 g d’huile de colza
Râper le pain et le mélanger au mixer avec les autres ingrédients, l’huile mise à part. Utiliser cette dernière pour monter comme une mayonnaise. Réserver.
Coing confit au verjus :
150 g de coings – 150 g de sucre – 75 g de verjus
Laver les coings, les couper en quartiers, les placer dans une casserole avec les autres ingrédients et cuire pendant 2 h à feu doux et à couvert. Refroidir, enlever pépins et couper en morceaux de 1,5 cm de côté.
Ecume de verjus :
200 g du jus de cuisson des coings – 2 g de lécithine de soja
Emulsionner au mixer pour créer l’écume.
Finition et dressage : préchauffer le four à 220° C, y placer le cochon sur la grille et le faire bien colorer. Le sortir du four, le découper en enlevant les os et en gardant la peau croustillante intacte.
Placer la sauce au verjus au fond de l’assiette et y poser la viande, peau en haut.
Poser une cuillère de purée de marrons sur un côté de l’assiette et décorer des cubes de coing. Ajouter l’écume tout autour et accompagner, par exemple, de polenta et légumes racines.
Et enfin… Bon appétit !

Dégustation au MGM à Ouchy

17 octobre 2016

Vendredi 21 octobre de 17 à 19 heures

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L’offre spéciale de juillet !

12 juillet 2016


Le Natio

10 juin 2016

Du National, vous savez probablement déjà tout, quand bien même vous n’y auriez jamais mis les pieds (et vous auriez bien tort !…) : parce que depuis plus de quinze ans, il ne se passe pas une saison sans qu’un article de presse ne rappelle ce lieu à nos mémoires. Invariablement, vous aurez lu ou entendu parler d’un «resto branché», de «sa terrasse magnifique» et de sa «cuisine inventive». Voilà pour la surface. N’en rajoutons pas !

Nous allons plutôt vous expliquer pourquoi cet endroit nous fait du bien et nous inspire. Et comme c’est une longue histoire, la voici en pointillé :

Un lieu de persévérance et de résistance

Promis à la démolition, l’immeuble a été acheté dans les années nonante par quelques esprits courageux, décidés à remettre debout l’édifice prêt à s’écrouler.

Leur projet consistait à créer, sous forme de coopérative, des appartements pour y loger leurs familles, tout en gardant le rez-de-chaussée ouvert au public. N’ayant aucune expérience dans la restauration, ils imaginaient servir aux quelques amis de passage des petits en-cas modestes, cuisinés par leurs soins: des tapas, des tartines et des grillades en été. Tout comme à la maison…

Mais avant tout, il fallait entreprendre des travaux. Les deux propriétaires ayant des compétences dans les métiers du bâtiment ont tenu le choc, les autres ont rapidement jeté l’éponge. On le comprend aisément vu l’ampleur du chantier: du sous-sol à la toiture, tout a été vidé, consolidé, démoli et reconstruit, en prenant soin de conserver et de rénover tous les éléments d’architecture qui tenaient encore debout.

Rien d’exceptionnel, me direz-vous ! C’est bien ainsi que l’on rénove les vieilles maisons.

L’incroyable se situe ici : disposant d’un budget d’une modestie frôlant l’inconscience, ils ont fait tout ça eux-mêmes. Un chantier monumental, tenu à bout de bras par de jeunes gars, soutenus par quelques coups de mains de leurs compagnes, de leurs amis et de leurs familles. Pensez-y la prochaine fois que vous irez y boire un verre (ou y manger un truc délicieux) ! Tout ce que vous voyez, c’est eux qui l’on construit…

Le restaurant

Revenons au projet «tartines et tapas pour les copains». Comme vous l’aurez certainement deviné, cela ne s’est pas du tout passé comme prévu: dès l’ouverture, la clientèle a afflué en masse. C’était l’été, l’établissement débordait d’une foule compacte, impossible à rassasier. Quelques semaines plus tard, il a fallu tout recommencer: fermer le restaurant, construire une cuisine, agrandir le bar, acheter du matériel, engager du personnel… et apprendre à devenir restaurateurs.

Ils l’ont fait.

Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont développé une offre culturelle foisonnante (la liste des concerts, projections et événements fabuleux organisés au National est trop longue pour la rapporter ici). Et comme si cela ne suffisait toujours pas, ils ont transformé la cave en un remuant petit club (le Sauna), amélioré leurs infrastructures, agrandi et décoré l’ensemble avec goût, humour et malice.

Et comme rien ne les arrête, ils ont bravé toutes les incohérences administratives et se sont dressés contres toutes les interprétations non-sensiques des règlements communaux et cantonaux qu’opposaient les autorités à leurs projets.

Car si vous imaginez que rénover un immeuble, créer un lieu public, une offre culturelle et des emplois suffit à éveiller la bienveillance des pouvoirs publics, vous vous trompez lourdement.

Les gens

Parlons maintenant de l’essentiel: ce lieu déborde de vie. Du matin au soir se succède une foule de visages de partout et de tous âges, heureux de partager du bon temps. La musique les accompagne et les discussions fusent dans toutes les langues. Le voici, notre Esprit National!

Nous résistons ici à l’envie de nommer les artisans de ce miracle: ils n’aiment pas trop que l’on parle d’eux. Nous nous contenterons donc de saluer l’ensemble de leurs équipes, en les remerciant de leur travail et de leur bon accueil.

Désormais, vous comprendrez certainement pourquoi il faut prendre très au sérieux celles et ceux qui disent de cet endroit qu’il a une âme: parce que tout y est fait avec attention, avec intention, avec soin et avec respect.

Mais rien n’est vraiment surprenant dans cette histoire: la terrasse du National est abritée par un immense et majestueux Cèdre du Liban.

Et devinez quoi? Cet arbre est un emblème de grandeur, de noblesse, de force, de pérennité et d’incorruptibilité.

Et contrairement à beaucoup d’autres, il ne pourrit pas.

Il n’y a pas de hasard…

Nathalie


Grapino !

14 mai 2016

Depuis quelques années, l’idée de faire une boisson sans alcool était dans nos tiroirs. On avait sous la main une matière première incroyable lors des vendanges vertes. Ce raisin pas encore mûr était pressé, pasteurisé et mis en box de 10 l. Quelques bouteilles ont bien été vendues pour de grands cuisiniers. Mais pourquoi ne pas utiliser ce breuvage si particulier pour en faire un soda ? Beaucoup d’essais plus tard et un investissement dans une «sparkling water machine» trouvée en Inde, et voici le Grapino ! Une base de verjus de raisin vert de nos vignobles, du sucre et de l’eau gazeuse et hop ! Un soda rafraîchissant, cent pour cent suisse et naturel, produit par Les Fous du Roi. Sans aucun agent conservateur, légèrement gazéifiée et sans alcool, LA boisson de cet été !

Vous pouvez la déguster dans de nombreux établissements, qui sont listés sur le site internet spécialement créé :

www.grapino.ch