Archive pour novembre 2013

Deux Valaisans qui ont de l’ambition

vendredi 29 novembre 2013

En Suisse, on est parfois excessivement timides, discrets. Et, dans le domaine de la vigne, c’est d’autant plus vrai. A force de se moquer de nous-mêmes, on a perdu confiance dans nos terroirs, dans nos talents de vignerons, dans nos capacités d’œnologues. Alors, l’autre jour, en dégustant les crus du Clos de Tsampéhro, à Flanthey (VS), j’ai admiré l’ambition de cette équipe.

Quatre associés, trois du monde du vin et un de la finance, qui décident de monter un projet très haut de gamme, convaincant, comme on pourrait le faire ailleurs dans le monde vinicole. Qui rachètent les 33 parcelles d’un clos de Lens, parce qu’ils veulent faire un vin de clos, un vrai, avec des murs autour. Qui replantent des vignes, autour de cépages locaux en fonction des assemblages qu’ils veulent créer, parce qu’ils croient à l’alchimie des mariages. Qui se fabriquent une cave de luxe sans regarder à la dépense. Qui mettent de l’argent dans un habillage élégant. Au final, trois vins, trois seulement, pour garder le côté exclusif et simple, un blanc, un rouge, un effervescent, vendu entre 39 et 79 fr. Une belle énergie, un vrai discours et, surtout, l’affirmation que, nous aussi, on sait faire aussi bien qu’ailleurs.

De Flanthey à Sion, il n’y a que quelques kilomètres, le temps de s’arrêter dans le nouveau restaurant de Damien Germanier, ancien de De Courten ou de Rabaey, qui s’est donné les moyens de quitter son resto de Vétroz pour un bel espace à Sion. Là aussi, on sent l’ambition, sans fanfaronnade, juste basée sur un gros travail et un gros talent. L’homme est sympathique, et il a le sens de l’humour. Après sa blague télévisée sur les blancs vaudois qui avait déclenché l’ire de certains, il revisite le papet dans son plat principal «pour se faire pardonner». Avec cette cuisine intelligente et audacieuse, avec la gentillesse du service, avec ces prix raisonnables… on lui pardonne volontiers.

Dave


L’Hôtel Aulac

vendredi 29 novembre 2013

Nous, les Fous du Roi, vous nous connaissez !.. Nous ne sommes pas du genre à vanter les mérites d’un établissement qui ne le mérite pas… surtout si on peut y boire nos vins !… Mais il est vrai que l’Hôtel Aulac d’Ouchy est un lieu particulièrement agréable. On s’y trouve à proximité immédiate du M2, d’un parking, des quais, du port de plaisance et donc du lac et des alpes, qui offrent un paysage unique mais multiple, puisque changeant au fil du temps et des saisons…

Si d’aventure vous aviez la sagesse de nous emboîter le pas, vous découvrir(i)ez un hôtel trois étoiles d’architecture Belle Epoque, des chambres fraichement rénovées duquel – il paraît qu’il y en a 84, vous pouvez donc débarquer à plusieurs… – la vue sur le lac déjà cité est assez grandiose.

Cela dit, mis en appétit par la vue, il ne faut pas manquer d’aller calmer sa faim au restaurant « Le Pirate », qui ne propose pas que d’excellents filets de perche mais offre également une large palette de spécialités de saison. Vous pouvez par ailleurs consulter la rubrique « Restaurant » sur le site www.aulac.ch qui vous permettra de découvrir les plats du jour et différentes propositions baptisées les « préférés » du Chef.

Et cela dit, si vous vous y rendiez même pressé, l’expression « se jeter… Aulac » ne revêtrait dans ce cas précis même pas de caractère de dangerosité ! C’est dire si la halte est recommandable…

FDR