Dézaley

Le privilège pour un vigneron vaudois attaché à son patrimoine viticole, amoureux de ses charmus, charmé par «son»lac et «ses» montagnes, c’est de pouvoir travailler une vigne au paradis viticole de ce canton. Chaque vigneron a son eden, chaque vigneron a une vigne qu’il aime plus qu’une autre, chaque vigneron est amoureux d’un parchet bien particulier, chaque vigneron rêve d’une vigne perchée sur une terre mythique, chaque travailleur de la terre est attiré par un lieu béni, un lieu particulier, «une terre sainte».

Eh bien, le vigneron sans terre que je suis a eu le bonheur de trouver une vigne au Dézaley, grâce à la musique et ses multitudes de notes amicales.

Joie éternelle. Le Dézaley, sommet impérial du vignoble vaudois. Sainte et rigoureuse terre monacale, cathédrale viticole de Lavaux, le Dézaley invite celui qui le traverse et qui le visite, à la contemplation et à un certain respect. Le Vaudois dit d’ailleurs avec fierté : «On va au Dézaley !». Le visiteur traversera Lutry, Villette, Cully, Riex, Epesses, avant de «se fondre amoureusement dans les bras du Dézaley».

En plus de ce cadeau, petite cerise ou grain de raisin en garniture, s’y trouve une capite ! Petite chapelle perchée là-haut sur le charmu… du haut. Elle est là pour contempler le lac et les sillons éphémères creusés par «Le Simplon» ou «L’Helvétie». La capite, taillée dans du mélèze des mêmes veines que nos tonneaux, est un fier lieu secret au cœur ocre et chaleureux.

Vous aussi, chers amoureux de nos vins, vous pourrez bientôt découvrir ce lieu magique et partager notre nouveau vin, «DEZALEY». Le millésime 2012 sera disponible dès le début des prochaines vendanges, à mi-octobre, en carton de quatre bouteilles (le carton, 100.-frs.).