Archive pour juillet 2009

VINSNEWS AIR CINEMA

mercredi 8 juillet 2009

« LE DERNIER TRAIN DE GUN HILL » (Last Train From Gun Hill) est un western américain de John Sturges sorti sur les écrans en 1958. John Sturges est le réalisateur de grands films comme « Les Sept Mercenaires », « Réglements de comptes à OK Corral » ou encore « La grande Évasion ». « Le Dernier Train de Gun Hill est un vrai western avec Kirk Douglas et Anthony Quinn qui sent la poussière et la poudre. : la femme du shérif Matt Morgan est violée et tuée par deux hommes. Se rendant à Gun Hill, Morgan découvre que l’un des criminels est le fils de son vieil ami Craig Belden, devenu un très riche éleveur. Bien qu’il doive la vie à Belden, Morgan est déterminé à arrêter les coupables et à repartir avec eux par le dernier train de Gun Hill. Mais avant cela, il devra affronter Belden et ses hommes, dans une ville indifférente ou hostile, où il ne peut compter que sur l’aide de Linda, l’ancienne maîtresse de son ami. Tout les éléments d’un grand classique sont là. Ce film est tiré d’un roman de Les Crutchfiel, « Showdown ». Nous vous proposons une version doublée par Rogel Durel, LA voix française et incontournable de Kirk Douglas et par Jean Clarieux pour la voix reconnaissable d’Anthony Quinn. Il sera projeté vendredi 17 juillet sur la place du village d’Aran.

 

Pour samedi 18, nous vous proposons une autre œuvre majeure du septième art, « LE LIVRE DE LA JUNGLE ». Ce film d’animation  a été réalisé en 1967 par Wolfgang Reitherman pour Walt Disney Pictures. Il est tiré du livre « The Jungle Book » écrit par J. Rudyard Kipling, Prix Nobel de littérature. Kipling a écrit ce livre lors d’un séjour aux Etats-Unis. Il commença par une série de nouvelles sur « L’histoire de Mowgli » avant d’en faire ce livre publié pour la première foix en 1894. Disney Pictures sort cette adaptation cinématographique en 1967, un an après la mort de Walt Disney. C’est le premier film des studios sans la direction de Walt Disney. Il connut un succès énorme. La version française sortie en 1968 est proposée avec les voix de Pascal Bressy pour Mowgli, Claude Bertrand pour Baloo et Roger Carel pour Kaa entre autres. Un film à voir, revoir et à faire découvrir à la nouvelle génération.


Succursale …

mardi 7 juillet 2009


Un panneau à Lavaux !

vendredi 3 juillet 2009

Enfin un premier panneau pour Lavaux et les autres vignobles inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité !


VINSNEWS n° 27

jeudi 2 juillet 2009


Un tableau nommé Effeuille

jeudi 2 juillet 2009

Il est assis là, sous la tonnelle, dans un fauteuil en osier, juste la tête à l’ombre, un peu voûté, comme fatigué. Devant lui, une table métallique d’un vert un peu passé. C’était celle de son grand père. Il y tient. Sur la table, un pot de terre cuite et à ses côtés un verre vert en verre. Il se désaltère. Les montants de son abri servent de cadre au paysage qui s’offre à lui et qui dessine  comme un tableau. Il imagine prendre son pinceau, son chevalet, une toile et peindre ce qu’il y a là, devant lui. Les montagnes sont blanches, vertes, grises, parfois bleues, elles se reflètent dans le lac. Il y a multiplications de sommets. Le lac frissonne et brille, comme les poussières microscopiques des fleurs qui s’envolent et forment dans l’air des étoiles filantes  printanières. Les « pétroliers » du sable scindent le scintillement de l’eau et une écume blanche les suit, puis disparaît. Un voilier croise un vapeur, un vapeur croise un voilier, le lac, la mer, étendues d’eau tolérante, ouvertes à tous sont là, scène d’un ballet harmonieux.  Le regard de notre homme s’arrête un instant là, juste à droite du cerisier. Il est en fleur et  le blanc immaculé de cet arbre lui fait croire que l’hiver est revenu. Oh que nenni… ! Sous le cerisier, Marie est là pensive, le regard fixé en direction de l’orient. Elle rêve… ! À ses côtés, sur le mur chauffé par le soleil, le chat t’chatte… et miaule, perturbé par les mauvaises ondes. Un peu plus haut, quelques légumes sortent de terre,   miracle de la main verte de Sylvie. Les premières fleurs sont ouvertes, ce sont les soleils de la terre. Elle est là aussi, Joséphine, fine silhouette couchée dans le hamac, les yeux rivés d’admiration sur « Aline », et la prose de Charles Ferdinand. Dans sa cabane, Martin martèle  sa future caisse à savon. Puis, tendant un peu plus l’oreille, il savoure les corneilles croassant des vers de Corneille en se délectant de vers… de terre. Maître goupil n’est pas loin, le malin  se prépare à son festin. Soudain, notre rêveur est réveillé par le bourdonnement strident d’un atomiseur. L’ami de  son ami Louis, donc son ami, danse le twist again entre les ceps de sa vigne, traitant avec souplesse le champignon ennemi. La pause de celui qui se reposait quelques instants se termine là. D’un bond, notre vigneron réveillé, ravitaillé et revigoré, se précipite devant dame souche, s’agenouille devant elle et l’effeuille…

NP